Ce concept pas très réjouissant est au coeur de ce qu'on pourrait appeler le potentiel d'un cycliste. Il y a bien sur une sorte de talent innée et hérité génétiquement chez un cycliste mais 90% du niveau se construit grâce à un entraînement blindé. Certains sans beaucoup rouler réussissent à atteindre un niveau impressionnant, le plus souvent, l'explication réside dans les intensités qu'ils mettent dans ces entraînements même sans forcément s'en rendre compte. En lâchant tout ce qu'ils ont d'instinct, leurs séances sont riches en qualité et la diminution de la quantité est moins un problème.
On voit la différence entre ceux qui se donnent à l'entraînement et ceux qui en sont incapables, les progrès ne sont pas comparables. Le fait d'aller au bout de soi même à l'entraînement (sur des efforts courts, pas en distance) active le métabolisme et réorganise le corps qui s'adapte à ces intensités.
Dans tous les domaines, le travail est une clef de la réussite, cet aspect est peut être un des fondamentaux de l'entraînement en recherche de performance. Il est clair que ce principe s'appliquera presque exclusivement au compétiteur cherchant à mieux supporter les efforts violents que ses futurs et éventuels concurrents.
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