En voyant que Julien Absalon s'entraîne avec son frère Rémy Absalon en descente en VTT, je me suis rendu compte de l'oubli qui est souvent fait lorsqu'on parle d'entraînement. Après avoir travaillé toute l'année pour s'améliorer en montagne, pour rouler comme une locomotive, ça doit être frustrant de se faire lâcher à 10km de la ligne dans une descente.
Pour être un coureur complet, il faut donc aussi maîtriser ce domaine dans lequel il n'y a pas de secret : il faut faire des descentes pour devenir bon en descente. Même ceux que la perspective du danger bloque complètement peuvent devenir de bons descendeurs.
Une technique pour prendre confiance en soi est de faire et refaire la même descente en essayant de ressentir les virages, en prenant les courbes les plus jolies possibles, sans avoir à s'y reprendre à deux fois. En théorie, un virage c'est : freinage, extérieur, arrêt du freinage, déclenchement du virage, prendre la corde au moment optimal et sortie de virage freins lâchés pour profiter le la pente avant de relancer.
Pour assimiler tout ça, il faut essayer de lire les virages pour savoir comment placer chaque étape sans avoir à y penser. A chaque fois qu'une descente se profile, au lieu de récupérer de la montée qu'on vient de faire, il faut tenter de se concentrer et de pencher le moins possible dans les virages en ayant le plus de vitesse possible.
Un dernier point pour ceux que le simple fait de pencher révulse, lors des critériums ou des courses avec virages secs l'angle pris dans les virages est souvent assez important et je me suis rendu compte qu'on penche sans même réfléchir ni sans s'en rendre compte. Pour ceux qui ne font pas de compétitions, il faut trouver un partenaire d'entraînement qui soit prudent (pour rassurer) et qui prennent les virages comme il faut pour qu'on puisse se forcer à le suivre en sachant que là où il passe, vous passez.
Avec tout ça, cette vue de la descente du tourmalet sur google earth ne devrait plus vous faire peur.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire