dimanche 23 août 2009

Pas besoin de toujours être original

Encore une petite description de séance pour aujourd'hui. A force d'imaginer des séances de fractionné optimisées pour travailler certaines qualités, on en oublie presque certaines bases. Un type de séance que l'on va classer dans le fartlek ici : les séances de relais. Tout le monde connait, ou du moins tous ceux qui sont en club en théorie. Le but est tout simplement de rouler à deux ou trois de niveau homogène à une certaine intensité et en passant des relais d'une durée déterminée. Il s'agit d'un sorte de fractionné où on travaille avec un temps de récupération égal à son temps de travail (si on est deux) ou deux fois supérieur (si on est trois).

Le plus de ces séances est de se forcer à récupérer à une vitesse importante et en fournissant un travail quand même pour rester dans les roues. On peut le faire dans le but de prendre du rythme en prévisions de courses si on se ne se sent pas à l'aise en peloton ou pour s'habituer à rouler fort sur le plat.

J'ai vu quelques personnes se disant montagnardes s'étant découvert des capacités insoupçonnées de rouleurs après ce type de séances rien qu'en se forçant à rouler de façon intensive.

Un exemple de séance :
Si on est trois, 1 minute I5 chacun devant (en vrai I5, pas en I5 de travail où on essaie de relever ses seuils) le tout pendant environ 30 minutes. Le temps et le rythme sont bien sur à adapter au niveau. (à deux, il faudra faire ça un peu au dessus de son seuil).

On peut ensuite allonger le temps sur des séances ultérieures en diminuant l'intensité : 3 minutes chacun devant au dessus du seuil, le tout pendant 1h30.

Tout ça force à bien s'abriter pour récupérer quand on est dans les roues, donc à développer des mécanismes qui servent en course. On se force également à récupérer à des intensités assez élevées, ce qui sert lors d'efforts sur le plat où on est en général assez irréguliers en puissance développée pour maintenir la vitesse sur un terrain où l'état de la route est aléatoire, le vent variable et la déclivité changeante. On peut alors mettre à profit toute petite partie un peu plus roulante pour ensuite maintenir la vitesse sur les portions plus difficiles.

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