samedi 12 mars 2011

divergences

Il y a dans le monde à peu près autant d'écoles en ce qui concerne l'entraînement (en vélo, je ne parle que de ce que je connais) qu'il y a d'entraîneurs. A moins de travailler côte à côte, selon le ressenti de chacun, selon ses propres expériences de compétiteur, selon les coureurs qu'il suit, un entraîneur se forge sa conception de l'entraînement.

J'ai très souvent vu des plans d'entraînement proposés par des entraîneurs professionnels que je trouvais totalement stupides et le jugement que je portais sur les compétences de ces personnes devenait très vite péremptoire. Dans certains cas, en voyant les résultats des "poulains" de ces entraîneurs, je me trouvais conforté dans mes idées en remarquant que malgré un potentiel physique indéniable, les coureurs n'arrivaient jamais à un niveau correct. Mais dans d'autres cas, des résultats surprenants se produisaient.

Après avoir discuté avec différents entraîneurs ayant des points de vue différents, je me suis rendu compte d'une tendance générale (mais qui ne touche pas tout le monde) un peu égocentrique. Beaucoup se ferment totalement aux méthodes et conceptions des autres et les gens les plus ouverts d'esprit que j'ai rencontrés étaient en général ceux ayant des activités de recherche qu'ils soient enseignants chercheurs ou qu'ils participent tout simplement à des projets de recherche en collaboration avec des universitaires.

Tout ceci pour réaffirmer quelques évidence valables également dans la science de l'entraînement si tant est qu'une telle chose existe :
- garder l'esprit ouvert
- se forger ses propres principes en étudiant ce qui se fait ailleurs
- on peut rejeter une idée mais uniquement si on est capables de dire pourquoi elle est mauvaise et en restant à l'écoute de contradicteurs éventuels

vendredi 4 mars 2011

réflexe lipidique 2

Je reviens aujourd'hui sur ce concept que j'avais puisé dans une publication de Morton (chercheur américain en physiologie) datant de 2005 et dont j'ai hélas perdu la référence complète. J'ai traduit ce terme de l'anglais : "lipid reflex". Le concept n'est jamais clairement évoqué sous ce nom dans la littérature même si des termes comparables arrivent dans la littérature produite par les chercheurs ces dernières années. Mais assez pour la partie purement scientifique.

Ce réflexe est une chose développée par le corps pour mieux encaisser les longues durées d'activité musculaire. Le mot de réflexe est assez bien choisi car il décrit exactement la rapidité du corps et sa capacité à aller puisez dans les graisses. Il n'est développé grosso modo que par la quantité d'entraînement. On le ressent donc après des semaines chargées au niveau kilométrage.

En voyant la description plus complète que je fais de cette notion dans l'article précédent, on comprend mieux le type d'entraînement que je préconise (et je ne suis pas le seul, une écrasante majorité de physiologistes et d'entraîneurs actuels arrivent à cette vision) et qui est résumée ici.

Pour savoir quels sont les types de séances à faire, n'hésitez pas à consulter la rubrique séance où je décris les types d'entraînements fractionnés que je connais et que je trouve utiles. Si certains types de séances manquent ou que vous avez des questions ou des remarques, n'hésitez pas à poster un commentaire.