mercredi 23 décembre 2009

Entre les courses

Pour optimiser ses résultats, il convient de planifier ses entraînements en fonction des courses : prévoir de travailler les qualités requises mais aussi arriver frais le jour de la compétition pour ne pas voir un bon niveau gâché par des jambes cramées. On a donc la planification à long terme prévoyant les cycles durant lesquels on va travailler telle ou telle qualité, mais ce sur quoi je vais focaliser l'attention aujourd'hui c'est plutôt le travail au jour le jour.

J'ai l'habitude de faire des programmes d'entraînement avec des séances à faire chaque semaine en laissant libre la manière de placer les séances durant la semaine en fonction des obligations familiales, professionnelles, climatiques. Durant les périodes de l'année où il n'y a pas de compétitions, cette planification est plus facile car on n'a pas à se prévoir des périodes de fraicheur physique, même si cette période coïncide (pour les cyclistes sur route et VTTistes) avec le verglas sur les routes, la neige, le froid et toutes sortes de joyeusetés. La planification est facile mais l'entraînement peut ne pas l'être dû aux facteurs climatiques et à la durée du jour, ce qui fait qu'un home trainer peut s'avérer utile. Mais en terme de planification, les seules contraintes sont de conserver une régularité, de se tenir à ses objectifs et de bien gérer la récupération entre les séances.

Pendant la période compétitive, il faut gérer ses semaines pour être en forme le dimanche la plupart du temps. On peut donc faire des semaines de la forme d'une pyramide : de lundi à jeudi, augmentation de la dose d'entraînement puis repos jusqu'à dimanche, le tout en se ménageant et en connaissant les charges qu'on peut supporter.

Une exemple pourrait être :
  • lundi : récupération active, entre 30 et 60 bornes en tournant les jambes en restant vraiment très tranquille
  • mardi : séances de fractionné très courte, de laquelle on récupère bien en général
  • mercredi : récupération ou sortie longue et tranquille
  • jeudi : gros volume en distance et en qualité, séance dure
  • vendredi : récup active
  • samedi : déblocage
Exemple à adapter pour la grande majorité d'entre nous ne pouvant pas rouler tous les jours, la conservation de deux séances par semaine en plus de la course est en général soutenable, il faut ensuite moduler les intensités de ces séances pour ne pas passer en surentraînement.

2 commentaires:

  1. bonjour,

    Il est vrai qu'avec le travail à côté et autres contraintes il n'est pas toujours facile de s'entrainer suffisamment!
    Pour ma part j'aimerais avoir ton avis sur mon cas mais qui ressemble peut etre à d'autre!
    Je ne peux rouler que le mercredi et week end ce qui fait 2 sorties et en général je fais une sortie courte de 30/40 kms en intensité entrecoupé de récup et une sortie plus longue 60/70 kms en vélocité force et un peu de rythme mais moins fatiguant!
    J'envisage dès que je recommence à courir ( ufolep 3) de garder seulement la sortie fractionné le mercredi plus la course du dimanche pour faire du jus ou hors compétition le schéma traditionnelle 2 sorties.
    Penses tu que cela suffisent pour suivre la course?
    Merci d'avance

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  2. Pour suivre, tout dépendra de tes capacités : âge, prédispositions génétiques, restes d'entraînements passés etc...

    Je conseillerais d'ajouter quand même une troisième sortie même s'il ne s'agit que de 40 minutes voire 20 minutes de home trainer.

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