Le long ne sert qu'à l'approche des compétitions, ne sert qu'à s'habituer aux types d'efforts qu'on peut rencontrer en course, il permet une très bonne adaptation du corps aux efforts longs et d'avoir plus de jus que la moyenne en dépassant certaines distances (100 km typiquement, distance difficile à passer pour beaucoup de compétiteurs). Le problème est qu'une séance longue demande une récupération importante et on ne peut donc pas utiliser de séances longues tout au long de l'année, une fatigue importante s'installerait avec une augmentation du niveau moyenne.
Le court et intense permet de progresser à une vitesse vertigineuse, les petites séances de moins d'une heure dont on rentre carbonisé permettent une très grande progression et une récupération rapide de la séance.
Les qualités de ces séances doivent êtres combinées pour arriver à concilier les deux piliers de l'entraînement :
- augmentation du niveau pour pouvoir monter les bosses plus vite, rouler plus vite, sprinter plus vite etc...
- supporter les longues durées et les quantités d'effort importantes
Hors compétition, il sera donc judicieux d'aller vers du court (d'autant plus que pour les routiers, cela coïncide avec l'hiver, ce qui permet de ne sortir que très peu de temps par des températures négatives), pour arriver vers un mélange à l'approche des courses et travailler les efforts types de compétition plus longs en arrivant proche des échéances.
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